Monsieur le Directeur, je suis étymologiste et j'ai trouvé de oil dans les noms des villes comme Molheim, Molkirch, Obernai(l), Colmar qui veut dire "Shâ Oil Mare" et Altkirch qui veut dire "Ail ou Oil Cat ire de Shâ". Il est facile de comprendre que les Premiers Hommes se servaient de l'oil pour survivre aux intempéries et faire cuire leur nourriture, c'est ainsi qu'ils utilisaient le morphème oil et non le mot pétrole ayant un larynx peut développé. Je n'avais qu'une petite carte de l'Alsace pour vous soumettre mes suggestions, mais si vous voulez m'en fournir une plus détaillée, je pense que je trouverai d'autres potentialités pétrolières. Bien respectueusement. Marinello Elisabeth, Giverny, Eure.
Madame, je suis très surpris que vous ayez déniché ce blog, qui est en déshérence depuis des années. Je vais malheureusement doucher votre enthousiasme. L'Assemblée nationale est en train, en ce moment même, d'interdire tout nouveau projet de recherches de pétrole en France. C'est la loi Hulot. Il est désormais inutile de continuer cette recherche, puisqu'elle ne débouchera sur rien, pour l'industriel que je suis. Maintenant, il est certain que l'Alsace (Bas-Rhin comme Haut-Rhin) a été prospectée de longue date, depuis Louis XV. Au sud d'Altkirch, à Hirtzbach, il y a un ruisseau, l'Oelbach, ainsi appelé en raison de la présence d'irisations sur l'eau du ruisseau. Des travaux ont été menés, en 1890-1899, puis en 1932-1935. Un forage vers 1890 a même donné une venue artésienne de pétrole pendant "ein Halbviertelstunde" (7 minutes 30). Il n'a pas été donné de suite à cette affaire. Un de mes confrères a demandé un permis dans la région d'Altkirch, mais ce permis sera victime de la loi Hulot, comme tous les autres. J'avais moi-même demandé un permis dans la région d'Obernai. A Meistratzheim, un forage a, en effet, produit un peu de pétrole à 630 mètres de profondeur. Ce permis va mourir, comme tous les autres. Si vous continuez vos recherches, elles ne pourront que rester académiques, sans application pratique. Sachez, enfin, que nos prédécesseurs, vers la fin du 19ème siècle, avaient déjà compris l'importance de la toponymie, et qu'ils avaient aussi fait le rapprochement entre l'existence de sel gemme et de la possibilité de pétrole, et qu'enfin, ils avaient compris qu'une présence anormalement importante de gros mammifères était également signe de la présence possible de pétrole en sous-sol, l'odorat des sangliers, des loups, des ours et autres, étant beaucoup plus développé que le nôtre. Ces animaux avaient déjà compris l'intérêt médical des résurgences de pétrole brut, qui leur permettent de se débarrasser de leurs parasites cutanés. Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur le pétrole, mais la France a décidé d'en tourner la page. Je vous souhaite bonne chance dans vos travaux, mais je ne peux que vous confirmer qu'ils n'auront jamais qu'une vocation académique, sauf à sortir du territoire français. Meilleures salutation. Philippe LABAT
Monsieur le Directeur, je suis étymologiste et j'ai trouvé de oil dans les noms des villes comme Molheim, Molkirch, Obernai(l), Colmar qui veut dire "Shâ Oil Mare" et Altkirch qui veut dire "Ail ou Oil Cat ire de Shâ". Il est facile de comprendre que les Premiers Hommes se servaient de l'oil pour survivre aux intempéries et faire cuire leur nourriture, c'est ainsi qu'ils utilisaient le morphème oil et non le mot pétrole ayant un larynx peut développé. Je n'avais qu'une petite carte de l'Alsace pour vous soumettre mes suggestions, mais si vous voulez m'en fournir une plus détaillée, je pense que je trouverai d'autres potentialités pétrolières.
RépondreSupprimerBien respectueusement. Marinello Elisabeth, Giverny, Eure.
Madame, je suis très surpris que vous ayez déniché ce blog, qui est en déshérence depuis des années. Je vais malheureusement doucher votre enthousiasme. L'Assemblée nationale est en train, en ce moment même, d'interdire tout nouveau projet de recherches de pétrole en France. C'est la loi Hulot. Il est désormais inutile de continuer cette recherche, puisqu'elle ne débouchera sur rien, pour l'industriel que je suis. Maintenant, il est certain que l'Alsace (Bas-Rhin comme Haut-Rhin) a été prospectée de longue date, depuis Louis XV. Au sud d'Altkirch, à Hirtzbach, il y a un ruisseau, l'Oelbach, ainsi appelé en raison de la présence d'irisations sur l'eau du ruisseau. Des travaux ont été menés, en 1890-1899, puis en 1932-1935. Un forage vers 1890 a même donné une venue artésienne de pétrole pendant "ein Halbviertelstunde" (7 minutes 30). Il n'a pas été donné de suite à cette affaire. Un de mes confrères a demandé un permis dans la région d'Altkirch, mais ce permis sera victime de la loi Hulot, comme tous les autres. J'avais moi-même demandé un permis dans la région d'Obernai. A Meistratzheim, un forage a, en effet, produit un peu de pétrole à 630 mètres de profondeur. Ce permis va mourir, comme tous les autres. Si vous continuez vos recherches, elles ne pourront que rester académiques, sans application pratique. Sachez, enfin, que nos prédécesseurs, vers la fin du 19ème siècle, avaient déjà compris l'importance de la toponymie, et qu'ils avaient aussi fait le rapprochement entre l'existence de sel gemme et de la possibilité de pétrole, et qu'enfin, ils avaient compris qu'une présence anormalement importante de gros mammifères était également signe de la présence possible de pétrole en sous-sol, l'odorat des sangliers, des loups, des ours et autres, étant beaucoup plus développé que le nôtre. Ces animaux avaient déjà compris l'intérêt médical des résurgences de pétrole brut, qui leur permettent de se débarrasser de leurs parasites cutanés. Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur le pétrole, mais la France a décidé d'en tourner la page. Je vous souhaite bonne chance dans vos travaux, mais je ne peux que vous confirmer qu'ils n'auront jamais qu'une vocation académique, sauf à sortir du territoire français. Meilleures salutation. Philippe LABAT
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